CODE EHIQUE
L'intérêt et le bien-être du patient constituent l'unique
objectif.
L'hypnose est considérée comme une possibilité d'aide parmi
d'autresformes de pratiques scientifiques ou cliniques validées. Il en résulte
que la connaissance des techniques d'hypnose ne saurait constituer une base
suffisante pour l'activité thérapeutique ou de recherche. L'hypnopraticien doit
donc avoir les diplômes requis lui permettant d'exercer dans le champ où
s'exerce son activité hypnotique : Médecin, Chirurgien Dentiste, Psychologue,
Sage-Femme, Infirmier, Kinésithérapeute , Aide-Soignants .
L'hypnopraticien limitera son usage clinique et scientifique
de l'hypnose aux aires de compétences que lui reconnaît le règlement de sa
profession.
L'hypnose ne sera pas utilisée comme une forme de
distraction.
L'hypnopraticien ne facilitera ni ne soutiendra la pratique
de l'hypnose par des personnes non qualifiées. L'hypnopraticien ne donnera en
aucun cas des enseignements impliquant l'apprentissage des techniques
hypnotiques à des personnes ne disposant pas d'une qualification adéquate. Des exceptions seront faites à ce principe
pour les étudiants en fin de qualification dans les champs professionnels où
doit s'inscrire leur pratique de l'hypnose.
Dans tous ces cas, le passage à la pratique de l'hypnose reste conditionné
à l'obtention de qualification complète dans le champ professionnel considéré.
La communication d'informations relatives à l'hypnose auprès
des différents médias est recommandée dans la mesure où elle s'appuie sur des
connaissances précises et permet de minimiser les distorsions et les
représentations erronées relatives à l'hypnose.
Réciproquement, il est demandé aux hypnopraticiens formés
par l'association d'éviter toute action (communications, publications, etc.)
tendant à compromettre l'aspect scientifique et la dimension éthique de la
pratique hypnotique en donnant à celle-ci une représentation tendancieuse
(amalgame avec magie et les para-sciences) et simpliste incitant par là même à
une pratique non qualifiée. En cette matière, s'abstenir de tout triomphalisme
militant et citer ses sources sont deux règles qui s'imposent. Pour toutes ces
raisons, si les hypnopraticiens en cours de formation sont encouragés, sous
supervision de leurs formateurs, à publier des travaux scientifiques auprès de
la communauté scientifique, ils doivent en revanche s'abstenir totalement de
faire des communications publiques sur l'hypnose ou la thérapie brève dans les
médias non scientifiques (conférences, articles, interviews, contacts avec la
presse écrite ou audiovisuelle) tant que leur formation n'est pas terminée.
Le non-respect de ces engagements pourra conduire le Conseil
d'administration de l’IMHESA à prononcer l'exclusion de l'association
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